Souvenirs et regrets

Aine érait depuis un long moment dans les rues, à la recherche de réponses. Elle n'aimait pas la solitude ou plutôt elle ne la supportait tout simplement pas. Elle ne supportait pas l'idée d'être seule. Le gros problème, c'est qu'elle n'était pas du genre facile à supporter et pas le genre de fille à aller voir les autres. Plutôt froide et distante d'apparence elle ne l'était pas pourtant de l'interrieur. Sa longue cheveulure ébène et sa peau blanche, ses yeux d'un noir corbeau et son allure de rebelle ne l'aidait pas beaucoup pour ça. A part sa bande, personne ne lui avait fait confiance pas même sa propre famille. Elle était détestée de tout le monde, même d'elle même. Elle n'était pas fière de son passé et en souffrait beaucoup. Elle avait eu beaucoup de mauvais souvenir et elle avait vu beaucoup de sang. Sa meilleure amie, baignant dans son sang, tout ça elle ne l'avait pas oubliée ou plutôt elle ne le pouvait pas. Elle se torturait elle même, ne supportant plus tout ce qu'elle avait vécu. Elle s'accusait de tout mais elle ne montrait pourtant pas sa détresse. Elle était au bord du gouffre et elle menaçait de s'y jeter. Trop de gens l'avaient jugées sans la connaître et beaucoup trop lui avait jeté la pierre sans savoir la vérité. Elle n'y été pour rien dans cet accident et pourtant, elle y était présente et était accusé de la mort de cette jeune fille. Elle, elle s'en était sortit et ne croyez pas que ceci est un miracle. Elle vivait à présent dans le souvenir du sang et de la mort de la personne qu'elle chérissait le plus au monde, la seule qui lui avait donné une chance et qui avait tout fait pour elle. Elle refusait à présent d'avoir un contact avec les autres, ces personnes qui ne lui en voulaient pas et qui voulaient juste l'aider. Elle avait peur de leur faire du mal car, pour elle, c'était elle qui avait cosé sa mort.

Elle marchait et se retrouva très vite près de cimetière. Elle était vêtu d'une longue robe noire dont les manches ne recouvraient pas les épaules de la jeune fille. Il ne faisait pas vraiment chaud mais elle n'avait pas mit de manteau quitte à tomber malade. Elle s'approcha. Le vent soufflait, faisant voller sa robe ainsi que ses cheveux détachés. Elle ressemblait à un fantôme mais qui sais. C'était peut être le cas, car seul son corps était encore de son monde. Son âme semblait l'avoir quitté depuis un long moment ou plutôt, elle était partit avec celle d'Hoshi. Elle regardait une tombe sur laquelle était inscrit les lettre du prénom de la jeune fille.

"C'est moi qui aurait du partir pas toi."

Malgré ses air de rebelles et le faite qu'elle semblait invinsible, quelques larmes coulèrent le long de ses joues. Elle avait un bouquet de roses, d'un rouge vif. Elle les déposa sur la plaque de marbre. Ceci faisait bien ongtemps qu'elle n'était pas venu la voir. Elle s'accroupie, s'approchant de la tombe, ou jisait mots et fleures fanées.

"Tu nous manques beaucoup tu sais. Je t'ai approtée tes fleures préférés pour me faire pardonner de ne pas être venu plus tôt mais j'étais à l'animalerie. Le maître de mes parents m'a forcé à y aller et je viens à peine d'en sortir. Ceci va faire bientôt 3 mois que tu nous à quitté et je n'arrive toujours pas à m'y habituer. Tu me manques tellement."

Voici la véritable raison pour laqu'elle Aine avait été placé à l'animalerie. Elle n'y était pour rien mais tout le monde l'accusait. Cette partit de son passé avait été clos, caché de tous. Personne ne souhaitait que les autres sache que la jeune neko avait "tué" quelqu'un. Ce n'était pas vrai. Elle n'avait rien fait elle avait juste été présente ce jour là. Les larmes coulèrent sur le plaque, l'éclaboussant. Le ciel se mit à pleurer au côté de la jeune fille, versant son eau froide et douce sur le corps de la neko et sur les tombes. Elle était seule. Personne pour la soutenir n'y même l'aider. Aine avait beaucoup de mal à venir ici et après on ne pouvait l'en faire partir car, pendant des heures, elle s'excusait, souhaitant que le monde lui pardonne. Malgré ses larmes, elle avait un petit sourire sur son visage blanc, innondé par le mélange de l'eau douce et de l'eau salé. Elle poussa un petit rire avant de continuer:

"Tu vois! Même le ciel te regrette."

Elle ne tint pas très longtemps. Après avoir sortit cette phrase, elle s'effondra sur la tombe, en larmes. Elle répétait sans cesse des "reviens" ou des "prends ma place" déséspérée. Elle avait du mal à tenir. Seul son maître l'avait accepté et encore il ne connaissait pas l'histoire n'y le passé douloureux de notre neko. Elle ne voulait pas lui en parler sachant que le sien était déja bien dur à supporter. Son maître... la personne à laquelle elle tenait le plus au monde. Si seulement il pouvait être présent en ce moment ou même si seulement quelqu'un pouvait venir. Mais qui viendrait sous cette pluie pour aller dans le cimetière en plus à par elle?