Arrivée dans sa nouvelle maison [Pv Naoko]

Pendant le trajet de l'animalerie jusqu'a la maison de sa maitresse, Ryuuga ne comprit pas ce qui se passait, il entendit juste la voie de sa maitresse lui parler, il l'écouta comme il pu mais il avait vraiment du mal à se concentrer dans son état. Il passa rapidement ses mains sur ses bleus en découvrant quelques nouvelles plaies qu'il n'avait même pas remarqué et ce n'est qu'en regardant l'état de sa chemise qu'il s'aperçut qu'il saignait. Faire attention à ce qu'il dis et être sage, c'était les conditions que sa maitresse lui imposait pour que ça ne se reproduise plus et ça lui allait parfaitement, il n'avait qu'a faire attention à ce qu'il dirait et ce qu'il ferait pour éviter de nouvelles tortures, au pire ses cicatrices seraient là pour le lui rappeler.

Oui c'est clair, je ne vous dirait plus rien de déplacé maitresse Naoko.

Le néko sentit la voiture s'arrêter, il allait encore devoir marcher et sa maitresse ne l'aiderait sûrement pas, chose logique sinon tout ça n'aurait servir à rien. Il réunit toute sa motivation et sortit de la voiture en essayant de marcher, tombant parfois à terre mais il y arriva quand même et entra dans la maison. Il suivit la direction que lui indiquait sa maitresse et arriva dans une salle de bain, il allait enfin pouvoir se désinfecter et se laver. Il se déshabilla sans se soucier de fermer la porte de la salle de bain, il avait vraiment autre chose en tête. Il se mit devant le mirroir mais ne put rester plus de quelques secondes, ce qu'il voyait en face de lui n'était pas le néko qu'il avait l'habitude de voir, il était rouge de partout, du sang tombait le long de son menton, son corps était rouge ou bleu et couvert de plaies.
Ryuuga désinfecta ses plaies mais n'osa pas se laver sans la permission de sa maitresse, il se mit donc une serviette autour de la taille et sortit de la salle de bain.

Est ce que j'ai le droit de me laver, maitresse Naoko?

Chancelant, son cher Ryuu progressait vers la prote de la maison et y pénétra avec sûrement toute l'assurance dont il pouvait faire preuve. Elle avait la nette impression que plus rien ne pouvait se passer, son appartenance sur celui ci était complète. Sans fermer la porte de la salle de bain, il se déshabilla mais la jeune femme ne remarqua rien, elle vaquait à ses occupations dans le salon, se mettant à ses aises. Un serviette autour de la taille, il alla donc demander à sa nouvelle maitresse s'il avait la permission de prendre un bain. Un sourire en demi lune ornait le visage de celle ci, ses yeux pétillaient d'ammusement, elle venait de trouver un nouveau jeux très ammusant. Elle se leva se plaçant en face du neko qui avait soigneusement désinfecté ses blessures dû à l'enervement de Nao, qui ne s'était pourtant pas calmée entre temps.

"Oui, tu as le droit de prendre un bain. Mais tu n'as pas besoin de ça."

Elle fit glisser la serviette entre ses mains, le mettant ainsi à nu. Puis recoiffant ses cheveux de sa main d'un geste habituel, manie qui trahissait une satisfaction intense, elle se mit à le détailler des yeux, posant son regard brulant sur chaque parcelle du corps de celui ci. S'il rougissait, gémissait, tentait de se cacher, implorait, elle aurait gagné. Tous ces signes de faiblesse qui renforçait son côté dominateur. Elle s'ammusait de la gêne des autres. Puis, elle releva le menton de sa proie avec un sec cou de poignet pour venir lui susurrer à l'oreil d'un ton morne presque effrayant par son cynisme.

"Tu me plais. On va bien s'ammuser tous les deux ..."

Ryuuga n'attendait pas cette réaction de la part de sa maitresse, il espérait simplement unr réponse mais il se retrouva nu devant elle avant d'avoir compris pourquoi. Il regarda la femme l'observer pendant quelques secondes et lui dire qu'ils allaient s'amuser... Honteux, Ryuuga lui tourna le dos et se dirigea vers la salle de bain, il ne voulait pas qu'elle s'amuse avec lui, surtout pas après que ses blessures le fasse encore terriblement souffrir et il doutait que en disant qu'ils allaient s'amuser il y prenne gout également, ça allait surement être à sens unique... Toujours avec son collier trop serré, le néko se retourna vers sa maitresse, la regarda dans les yeux mais baissa vite le regard.

Laissez moi me reposer d'abord, s'il vous plait maitresse Naoko.

Il n'en pouvait plus de devoir rester debout alors que son dos, ses bras, ses épaules, ses joues, ses jambes et son tors le faisait terriblement souffrir, elle n'y était pas allé de main morte et si il avait su, Ryuuga se serait montrer soumis et docil dès le début. Mais c'était trop tard maintenant, il lui appartenait et elle ferait ce qu'elle voudrait de lui que ça lui plaise ou non et si il n'obéirait pas elle lui avait fait comprendre qu'il n'y aurait pas de deuxième fois... Il avait plutôt intérêt à lui obéir au doigt et à l'oeil maintenant, même si elle voulait s'amuser et que lui ne voulait pas, il comprit qu'il n'avait pas le choix.

Comment voulez-vous vous amuser?

Naoko avait brillement réussi à le pousser à bout, et déjà, honteux, il lui tournait le dos se dirigeant vers la salle de bain. Se sentir la proie d'actes perturbants n'était évidemment pas très agréable même pour un hybride qui a passé sa vie à la servitude. Lorsque Ryuu arriva dans l'encadrure de la porte, sa silhouette hâlée éclairée par la lumière diaphane de la pièce il se retourna d'une traite. Ses yeux se posèrent sur ceux de l'humaine mais il détourna vite le regard, le baissant, pour le plus grand bonheur de Naoko que tous ces gestes futiles émerveillaient par leur singularité. Sa demande était simple et bien formulé, on eût dit que la lassitude s'était emparé du neko et l'avait serré dans son étau venimeux, aggravant remords et souffrances physiques. Pour la première fois de sa vie, et sûrement la dernière elle était indécise.

" Je ne sais pas, certains jeux ne s'improvisent pas."

Son regard était plus appuyé et nul eût du mal à cet instant que de lire dans les pensées de celle ci. Outre que d'être une piètre maitresse, cruelle et violente elle se révêlait, lorsqu'elle était dans les plus hauts lieux d'énervements être une femme avide de désir. Et elle se faisait une joie de remettre les individus à leurs places, et de les faire obéïr. Car si pour elle l'ordre était d'or, la soumission n'en était pas moins une des vertus exquises. Sorti de sa lithanie intérieure naoko d'un pas décidé poussa son neko dans la douche, l'obligeant à se réfugier contre le mur, où elle l'immobilisa à l'aide de ses deux mains, sans grande peine vu qu'elle savait pertinemment que le neko ne léverait sous aucuns prétextes la main sur elle. Puis se penchant avec grâce, elle lui susurra à l'oreille, sa voix mieulleuse pareille à du poison.

"Tu connais le principe de la marelle ? Le premier arrivé au ciel ... Tu m'as mis dans cet état là, à toi d'en payer les conséquences..."

Un rire cynique suivit sa phrase. Naoko avait perdu son enfance et ses phrases dénuées de sens n'attenuaient pas cette folie que les gens lui attribuait, bien au contraire ... Quant au principe des dettes, si Ryuuga dénoue les ficelles de l'esprit de sa chère maitresse, il comprendra assez vite que celui ci plie la justice à sa guise, tant que cela l'arrange, multipliant les supplices ou soulageant les peines. Telle est celle qui a perdu l'esprit. Un frisson agréable monta délicieusement sous l'échine de Naoko, elle allait enfin rattraper le temps perdu. S'ammuser.

Ryuuga était perdu dans ses pensées quand il vit sa maitresse avancer et le pousser dans la salle de bain puis l'immobiliser ce qui lui fit terriblement mal, tout son corps était endolori et sentir les mains de la jeune femme au contact de sa peau le faisait encore souffrir. Il serra les dents pour ne pas crié mais laissa quand même un gémissement de douleur sortir de sa bouche. Il se retrouvait dans une étrange posture, après l'avoir frappé, sa maitresse le tenait maintenant immobil contre un mur et ça sans effort. Malgré qu'il se soit soumis à elle, elle continuait de le faire souffrir même si elle ne le tapait plus et lui, il se laissait faire en bon néko docil. Il n'aimait pas cela mais elle lui avait montré que si il ne la considérait pas comme supérieure à lui et si il lui désobéissait il le regretterait et ça lui suffisait largement, il n'en demandait pas plus.

Maitresse Naoko, je n'ai jamais fait ça...

Puis elle lui parla de marelle et de choses qu'il ne comprit pas, il n'avait jamais été instruit dans ce domaine et n'avait donc jamais imaginé ce que ça pourrait faire et il ne comprenait donc pas sa métaphore mais il décida que puisqu'il n'avait pas le choix il ferait de son mieux pour combler sa maitresse et assouvir ses pulsions même si il se doutait bien qu'il allait souffrir, d'après ce qu'il avait entendu c'était plutôt physique comme acte et dans l'état ou il était... Le néko ferma les yeux à l'idée qu'il allait encore souffrir et se dit que ça ne ferait surement que commencer avant d'abandonner toute résistance psychologique et de décidé de la laisser faire et de faire ce qu'elle voudrait.

Je ferais tout ce que vous voudrez... Mais je vous en supplie, ne me faites plus mal...

Un gémissement de douleur s'échappa des lèvres de sa proie, il avait tenté malgrès tout de le retentir, après tout ! Elle ne les comprendrait donc jamais, et ce n'était pas plus mal comme ça ! Le murmure s'éleva alors, empreint d'une sorte de désaprobation sans pour autant appartenir à une voix mutine. Les battements de son coeur se firent plus rapides, donnant naissance à une respiration légèrement accélérée. Ryuuga la supplia à nouveau, comme il l'avait déja fait à plusieurs reprises et cela devenait un délicieux préavis. Non, elle ne lui ferait pas de mal. Mais cela ne l'empêcherait pas le moins du monde de souffrir ! D'un geste tendre, le seul qu'elle ait fait à l'égard, elle glissa ses mains à fleur de peau du neko du torse au bassin et le tira lentement vers elle d'un geste qui ne réclamait aucune prérogatives.

"Il y a mal et mal. Je ne lèverais plus la main sur toi. A toi de me faire plaisir. "

Elle lui adressa un sourire cruel et au contact de la peau brûlante du neko ne put s'empêcher de descendre ses mains et écartant les jambes de l'homme les plaça sur son membre pour l'intimider. Lui devait sentir en son dos l'aura glaciale de la paroi, qui l'obligeant à rester retrancher dans ce coin, ne lui offrant aucune échappatoires, le laissait à la merci de Naoko. Celle ci retira son chemisier, dévoilant des dessous en dentelle achetés à prix d'or chez un couturier.Quant à sa jupe, la demoiselle ne prit pas le soin de l'enlever, constatant que la tâche n'était pas à accomplir par sa personne.

terriblement gêné par les actes de sa maitresse, Ryuuga n'osait pas bouger, c'était la première fois que quelque chose comme ça lui arrivait et c'était presque contre sa volonté même si son instinct lui disait d'obéir, sa timidité l'en empêchait mais il n'avait pas le choix, il devait obéir et même si ça lui déplaisait. A partir du moment ou il avait accepté de se soumettre à la jeune femme, il savait qu'il aurait des tâches vraiment déplaisantes à faire mais ne pensait pas se retrouver dans une situation comme celle-ci. Il était coincé entre le mur et sa maitresse, chacun de ses mouvements lui faisait mal et les mains de sa maitresse sur son corps ne faisait qu'empirer les choses avant qu'elle ne touche son intimité. A ce moment il sentit une pulsion de désir monter en lui et rapprocha son visage de celui de sa maitresse pendant que ses mains commençaient à se balader sur le corps maintenant à moitié nu de sa maitresse. Son visage s'arrêta tout de même à quelques centimètres du visage de Naoko.

Comme vous voudrez maitresse, je n'ai pas d'autre choix que de vous obéir.

Il balada doucement ses mains dans le dos de la jeune femme en descendant petit à petit vers sa jupe qu'il commença à faire glisser le long de ses jambes alors que, prit d'une soudaine bouffée de désir cruel, sa tête alla se loger dans le cou de sa maitresse pour le lecher de moins en moins timidement. Il remonta doucement vers son oreille en prenant soin de lecher chaque parcelle de peau qu'il croisait avant de mordiller son oreille et de jouer avec son lobe à l'aide de sa langue. La jupe était maintenant aux pieds de la jeune femme et ses mains remontèrent doucement dans son dos en passant par ses fesse pour aller rejoindre son soutien-gorge qu'il commença à dégraffer lentement.

Aux premiers abbord, elle le sentit gêné, goutant à sa timidité comme on savoure un met nouveaux. La phrase raisonna avec assurance et douceur, avec des airs de promesses. Quant à Naoko, sa respiration se faisait de plus en plus saccadée et elle tremblottait légèrement, ne voulant nullement reconnaitre que Ryuu lui procurait du plaisir. Léchouillant son cou, il fit tomber sa jupe qui glissa le long de ses jambes, puis vint jouer avec le lobe de l'oreille de sa maitresse. Doucement les mains de sa proie carressaient son dos, elle ferma les yeux. Et puis le jeux l'emporta, si elle était la première arrivée, ce ne serait pas drôle s'enquit elle. Même ses pensées les plus intimes étaient imcompréhensibles aux yeux des étrangers. Nao empoigna le neko fermement mais assez lachement pour ne pas lui faire trop mal et le contraignit à s'allonger.

Complètement hors de contrôle, elle fut brusquement arrêtée par un phénomène inattendu. A vrai dire, elle fut submergée par la suite par ses sentiments, parce que bien qu'elle essaye de les enterrer à jamais, elle en possédait une jolie palette. L'amertume d'abbord, la mélancolie, remplacé ensuite par sa soeur, la nostalgie. Naoko resta un instant, les yeux dans le vague, semblant inerte et abandonnée par la vie. Puis se releva, ne prit pas la peine de débarrasser son regard des mêches de jais qui courraient sur son visage. Elle relaça son corset à l'envers et revêtu sa jupe dont la fermeture éclair à moitié béante marquait l'inquiétant état de transe de l'humaine. Elle trébucha dans les marches de sa maison plusieurs fois, s'en escusant platement comme s'il s'agissait de personnes à part entière. Elle regardait par la fenêtre de la demeure, bien que son regard se perde bien plus au loin.

Une larme scintillante glissa sur sa joue rosée

Ryuuga fut vraiment étonné par la réaction de sa maitresse, alors qu'elle l'avait forcé à s'allonger, elle l'abandonnait d'un coup et sans rien dire, juste en affichant une mine triste. Il resta allongé sur le sol pendant quelques minutes pour récupérer ses esprits puis se releva et se rabhilla, elle ne lui avait toujours pas donné l'autorisation de se laver et il ne voulait même pas tenter le coup sans sa permission, il craignait trop ses coups. Le néko hésita quelques secondes en restant debout et en se demandant ce qu'il devait faire, il éprouvait quelque chose d'étrange pour sa maitresse, à la fois de la haine, de la peur mais aussi du respect et de l'admiration. Il resta ainsi indécis puis se décida à aller la voir, après tout elle l'avait quand même sortit de l'animalerie et puisqu'il allait rester longtemps avec elle, il valait mieux que leur relation se passe le mieux possible. Il chercha sa maitresse et la trouva accoudée à une fenêtre, une larme coulant le long de sa joue. Il s'approcha d'elle et essuya la larme avec sa main, la voir ainsi lui déplaisait étrangement.

Qu'est ce qu'il y a maitresse Naoko? Je n'aime pas vous voir comme ça...

Il regarda sa maitresse d'un regard interrogateur, la voir comme ça l'inquiètait vraiment et il ne voulait pas qu'elle soit malheureuse malgré ce qu'elle lui avait fait. Il était prêt à pratiquement tout pour ne pas la voir comme ça, il pensait qu'elle méritait vraiment du respect car elle s'était montrée forte, pas seulement physiquement mais également mentalement, il avait remarqué qu'elle avait une volonté vraiment forte et ça lui plaisait.