Réveil [Naoko]

Ryuuga se réveille une nouvelle fois dans sa cage, il ne se souvenait même plus combien d'années il avait passé ici depuis qu'il avait défiguré son dernier maitre...
Il se leva, regarda autour de lui et vit que l'un des nékos qui étaient normalement enfermé à côté de lui avait disparu, domage il était vraiment simpa... Mais peu importe, comme à son habitude il se rapprocha des barreaux, les prit dans ses mains et regarda vers l'entrée, il espérait toujours une maitresse, même après toutes ces années en captivité. Il ne désespérait jamais, quelque soit sa situation, il s'en sortait toujours et il sortira un jour de cette animalerie. Deux fois il avait failli sortir, deux personnes s'étaient approchés de lui et avait faillit l'adopter jusqu'a ce que le vendeur leur dise ce qu'il avait fait...
Mais il sortirait un jour, il en était convaincu.
Après quelques minutes, il retourna s'assoir au fond de sa cage, la faim au ventre car les vendeurs avaient "oublié" de le nourrir...

*Dliiing*

Ce bruit de clochette était vraiment infernal, tout aussi déségréable que la boutique à laquel il appartenait. Naoko entra nonchallement, n'adressa aucun regards pour les pauvres ignorants qui y demeuraient et remit ses cheveux de jais en place dans un geste uniforme. Ce qui signifiait qu'elle était dans un état d'énervement intense, gare à celui qui tomberait entre ses mains, il n'assouvrirait que les désirs de l'humaine, subissant les pires châtiments. Personne ne pouvait défier son autorité. Elle hella le vendeur, lui glissant quelques mots à l'oreille. Le silence était d'or dans l'animalerie, tous gardait leur calme. Le vendeur baissa les yeux lorsque Nao lui lança un regard glacial. La colère montait en elle comme un feu de bois, elle avait besoin de quelqu'un pour se défouler, d'où son entrée à l'animalerie. Akina était sa première neko donc quelque peu protégée de la folie de celle ci, quelque peu ...

Tout à coup elle se figea, s'approcha d'une cage un sourire carnassier aux lèvres, elle avait enfin trouvé ce qu'elle voulait. Un jeune neko, pour peu qu'il soit attirant, celui ci avait une carrure importante et Nao ne se lasserait sûrement pas de jouer avec lui. Un neko était pour elle un cadeau, comme une poupée que l'on offre à une petite fille. Elle posa lentement ses mains sur les barreaux, et d'une voix emplie de cynisme elle ordonna au commis

"Je veux celui la, ouvrez sa cage immédiatement !"

Ryuuga était sur le point de s'endormir quand il entendi la clochette de la porte, il la maudit intérieurement, à chaque fois qu'il commençait à s'endormir elle retentissait le tirant de son sommeil et le ramenant à la dure réalité, celle de son esclavage. Il regarda la femme entrer dans l'animalerie en impressionnant le vendeur ce qui fit rire intérieurement Ryuuga, il n'avait jamais aimé les vendeurs et le voir avoir peur d'une femme le faisait rigoler. Il respectait les femme évidemment mais il ne les repectaient pas tout de suite, il les testaient d'abord pour savoir si elles étaient dignes d'être servies ou non. Il vit la femme s'avancer vers lui et il espérait qu'elle l'adopte, un passeport pour la liberté ou une nouvelle occasion d'enerver quelqu'un. Il prit un air soumis et apeuré en regardant la femme devant lui dans les yeux avant de les baisser vers le sol.

Vous allez me sortir de là madame? Je vous en serait vraiment reconaissant...

Il attendit que le vendeur ouvre sa cage pour sortir et se mettre face à la jeune femme sans la regarder dans les yeux, si il voulait qu'elle l'adopte, il devrait se montrer soumis et apeuré, au moins jusqu'a ce qu'il soit sortit de là.

Un sourire naquit sur les lèvres de Nao quand la cage s'ouvrit dans un bruissement strident, comme une fleur qui s'épanouissait. Mais l'humaine était une rose et ses épines étaient acérées et inévitables ... Le neko prit un air soumis et appeuré comme si la vue de celle ci lui suffisait à être terroriser. Il baissa ensuite les yeux au sol. Tant mieux, la regarder trop longtemps aurait été prit comme une injure et il aurait été sévèrement puni, justement était le mot que préfèrait employer Naoko dans toute sa bonne consience. Cependant ses traits étaient tirés par la haine, dressant le portrait d'une femme sévère et dominatrice. Le 'Madame' avait sonné faux dans ses oreilles et elle n'appréciait guère que l'on lui donne plus d'âge qu'elle n'en possédait réellement. S'approchant de lui elle passa sa main dans la nuque du neko et exerça une pression très forte dans le cou glacé de celui ci.

"Ecoutes moi bien, tant que tu as de quoi entendre. Je ne suis pas de celles qui se plient en quatre pour satisfaire leur neko et son caprice dernier cri. Tu as intérêt à être bien sage... Pour toi je serais maitresse naoko, un autre madame et je t'égorge. Mademoiselle me convient mieux, il me semble."

Elle lâcha l'étreinte qu'elle exerçait, laissant sur son cou une marque pourpre. Satisfaite, elle se tourna vers le vendeur stupéfait qui la fixait. Elle l'expedia à son comptoir d'un geste qui en disait long et sans essayer de faire la conversation, Naoko exigea une fiche d'adoption d'un ton hautain et méprisant. Elle avait hâte d'en découdre, et lorsqu'ils seraient tous les deux, le neko comprendrait à sa juste valeur la définition de souffrance.

Ryuuga ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse aussi vite et surtout si brutalement, elle était en train de lui broyer la nuque simplement parce qu'il lui avait dit un mot déplacé... Le néko ne put rien faire dans cette position très inconfortable, il se contenta d'écouter ce qu'elle avait à lui dire en essayant d'atténuer la douleur avant qu'elle ne le lâche. Il la regarda d'un regard noir pendant qu'elle lui tournait le dos, il avait terriblement mal au cou à cause d'elle et juste pour ça, il lui en voudrait longtemps. Il se tint la nuque pendant de longues secondes, il n'avait même pas eu besoin de jouer la comédie pour qu'elle l'adopte et il en était plutôt content, se cacher derrière un caractère qui n'était pas le sien lui déplaisait, il n'avait jamais aimé faire ça...

Etre bien sage? Sinon quoi, tu vas me faire mal à la nuque?
Ah ouai et espere pas que je t'appel maitresse, pour moi tu n'es rien.

Il regarda ensuite sa maitresse dans les yeux, la provoquant volontairement pour qu'elle réagisse et qu'il voit de quoi elle était capable, si elle savait se faire respecter ou non. Il ne la servirait pas si elle ne se faisait pas respecter mais après ce qu'elle venait de lui faire, il doutait fortement qu'elle ne fasse rien après ses remarques et il s'attendait au pire. Toujours en se tenant la nuque, le néko se dirigea à son tour vers le comptoir et s'arrêta à quelques mètres de la jeune femme, il ne voulait pas trop s'approcher de peur d'être de nouveau frapper.

Et tu vas quand même m'adopter... Ba dis donc je pensait pas que les humains étaient comme ça.

Le neko employa par la suite un domaine qu'il allait vite regretter, la provocation. Inspiration. Expiration. Finalement elle allait déchainer sa colère sur lui, mais en attendant qu'ils soient tous les deux seuls, elle se contenterait de l'ammocher assez pour lui faire regretter ses amères paroles et le tenir à sa merci. Son nouveau jouet n'était pas assez docile à son goût et elle se trouvait être une petite fille très capricieuse. Elle s'approcha du neko lentement, s'appercevant que debout il était légèrement plus grand qu'elle. Lorsqu'elle fut arrivée à sa hauteur, elle plongea son regard dans le sien, un regard sans détour, froid et imposant. Et sans que son visage ne fasse part d'une seule expression, elle giffla violemment sa proie à plusieurs reprises, jusqu'à ce que sa joue soit d'une jolie teinte pourpre. Puis se pencha et cynique, murmura ses mots assassins à l'oreille du nouveau venu.

"Laisses moi t'expliquer ... si je ne suis rien à l'instant tu me craindras quand tu auras pris conscience de cette liberté conditionnelle. Sinon je te torturerais jusqu'à ce que tu comprennes qui domine et qui obéït. Est ce bien clair ?"

Naoko releva la tête, son visage angélique se tournant vers le commis, elle apposa sa signature sur le registre d'une teinte rosée. Puis, sans attendre elle commanda au gérant un collier sur mesure et une laisse de cuir, elle prit également une souris en peluche ornée d'un grelot qu'elle offrirait à Akina lors de leur retour. Ses achats furent glissés dans un sac translucide et le vendeur lui prévint des dangers du neko ainsi que de l'aide dont le dresseur pouvait lui apporter. Mais elle n'en fit rien, elle le soumettrait à sa volonté quoi qu'il advienne. Parce que dorénavant il lui appartenait, bien qu'elle ignore tout de lui y comprit son nom ...

Ryuuga reçut les giffles les unes après les autres sans riposter, même si il l'avait provoqué et malgré ce qu'il pourrait dire, il ne taperait jamais une femme car c'était contraire à ses traditions et même si il les interprêtaient à sa façon, il les respectait quand même. Quand elle finit de le giffler le néko ne sentait plus ses joues et se doutait de la couleur qu'elles devaient avoir. Il écouta ce que lui dit la jeune femme sans réagir immédiatement puis il se redressa et regarda sa maitresse acheter une laisse et un stupide jouet. Il se rapprocha d'elle, ne voulant pas louper sa seule occasion de sortir de cette animalerie ou il avait passé bien trop de temps à son goût. Il approcha sa tête de celle de sa maitresse et lui dit:

Même si tu me giffles ça changes rien à ce que je pense de toi et sache quand même qu'il va falloir plus que ça si tu espères un jour me voir t'obéir...

Il sourit en prononçant cette dernière phrase, il la provoquait encore mais pas inutilement et non plus parce qu'il aimait souffrir, loin de là mais il la provoquait pour savoir si elle valait la peine qu'un jour il courbe l'échine devant elle, si ses paroles étaient des paroles en l'air, le néko ne tarderait pas à s'enfuir jusqu'à ce qu'il trouve une maitresse qu'il jugerait digne de ce nom. Tout cette provocation était uniquement dans ce but, savoir si elle valait la peine ou non de la servir.

Pourquoi tu m'as adopté? J'espères que t'es pas encore une humaine bizarre qui cherche juste une présence ou un néko pour passer ses nerfs dessus.

Le neko n'avait pas bougé, il se laissait faire, comme si lassé de tout il ne réagissait plus. Mais il continuait encore à la provoquer et la colère devenait de plus en plus importante chez Naoko. Pourquoi persistait il ? Elle le torturerait sans ménagement, sans une once de doute, jusqu'à ce qu'il la supplie de le laisser en paix. Telle était naoko et il ne faut pas reveiller l'esprit qui sommeille. Contrairement à ce qu'il disait, elle savait pertinemment qu'elle finirait par le soumettre totalement à force de souffrances physiques, même s'il n'osait pas l'admettre. En tout cas le jour dont il parlait avait intérêt à approcher vite, parce que ce drôle de jeu ne devait quand même pas tuer ce pauvre innocent ... en tout cas pas avant qu'elle s'en soit un peu servi pour les travaux ménagers de sa maison, Naoko manquait cruellement de domestiques !

"Qui vivra verra. si tu me demandes un peu plus de souffrance comment veux tu que je te le refuses enfin ? Sois raisonnable !"

Un sourire carnassier s'en suivit, lui même qui avait osé lui sourire à la suite d'une phrase provocatrice, enfin ! Il devait être un peu moins âgé qu'elle, ses cheveux ébènes éparpillés sur son visage fin. Quant à la seconde question elle allait y repondre comme il fallait. Mais, le prenant de court l'humaine s'approcha de lui et glissa le collier de cuir préalablement acheté autour de son cou, elle le serra assez fort pour qu'elle est la joie d'entre sa respiration sifflante une poignée de secondes sans pour autant qu'il ne manque d'air. Une douce folie émanait de Naoko. D'une voix légère et appaisante elle prononça des mots qui n'en avait pas la contenance.

"Je t'ai adopté parce que j'en avait tout simplement envie. Le reste ne te regarde pas, j'agis selon mes désirs, pas selon les tiens. Appelle moi maitresse naoko."

Puis elle fit volte face, la clochette tinta à nouveau dans le silence quasi complet du sinistre magasin dont les effluves animales avaient donné la nausée à la jeune maitresse. L'air frais égaya ses mêches sombres, effleurant avec douceur sa peau hâlée. Elle ne se retourna pas mais elle savait qu'il était la. C'était inévitable.

A la grande surprise de Ryuuga, elle ne le frappa pas mais lui passa juste un collier en lui souriant étrangement, elle serra bien trop le collier et il n'aimait pas ça mais comment l'enlever ou même le desserrer? C'était impossible pour le néko qui ne dit rien et la suivit à l'extérieur du magasin. Cependant elle n'avait pas réagit comme il l'attendait et il était déçu, en fin de compte elle ne méritait peut être pas qu'il la serve. Mais elle lui parla de souffrance et lui dit qu'elle ne pourrait pas refuser de le faire souffrir mais malheureusement pour lui, Ryuuga ne croyait que ce qu'il voyait, il ne cru donc pas la jeune femme et prit ses paroles comme des paroles en l'air. Une nouvelle idée vint lui traverser l'esprit quand elle lui dit comment il devait l'appeler et il la rattrappa avant de poser sa main sur son épaule pour la tourner vers lui.

Et qu'est ce que tu feras si je t'appel pas comme ça? Depuis tout à l'heure tu parles mais t'agis pas beaucoup.

Mais à peine ses paroles prononcées qu'il les regretta, il prit consience de ce qu'il venait de faire, il allait sûrement payer la stupidité de ses actes, il avait vu à son sourire et à son regard qu'elle ne mentait pas mais il refusait de se l'avouer, il refusait d'abandonner si facilement face à quelqu'un qui l'avait à peine frapper, c'était juste une question d'honneur mal placé. Le néko attendit une réponse de sa maitresse en espérant qu'il n'aurait pas à trop regretter ses paroles même si il pensait bien que c'était trop tard pour les regrets maintenant. Il avala difficilement sa salive à cause du collier et regarda la jeune femme, il se demandait ce qu'elle allait lui faire maintenant, est ce qu'elle allait le faire souffrir comme elle l'avait dit ou est ce que c'était des paroles en l'air? Ryuu en doutait et si il aurait pu remonter le temps avant de prononcer sa dernière phrase il l'aurait fait mais il ne pouvait pas revenir en arrière, il allait peut être payer pour son insolence.

Naoko le regarda dans les yeux, un court instant seulement. Il avait remis en cause ses mots, l'avait insulté, et puisqu'ils étaient enfin en dehors du magasin elle allait s'en donner à coeur joie ! La main qui était venue se poser sur son épaule était également de trop. D'un mouvement fluide qui faisait la renommé des plus grands combattants, elle se glissa derrière lui et vive comme l'éclair lui asséna un coup violent dans les jambes qui ne tinrent pas le coup et plièrent sous l'effet de l'impact. L'humaine se vida de toute sa colère en tapant jusqu'à ne plus en avoir la force, les coups fusèrent, ses poings voltigeaient pour se fracassaient sur les épaules de Ryuuga et ses coups de pieds meurtriers se perdaient le long de son dos, n'épargnant en rien la colonne vertébrale. Sans relâche elle l'assaillait, jusqu'à qu'il soit à sang et presque hors d'état de nuire. Ne voulant pas trop âbimer son visage elle préfèra une série de claques où se mêlaient rage et colère indubitable. Un mince filet pourpre glissait de ses mains, mais ce liquide sanguin ne lui appartenait pas.

Il aurait pu se défendre mais elle devina sans peine que même si son honneur était bafoué il ne bougerait pas et d'un centimètre. Elle devinait les bleux qui se dessinaient dorénavant sous les vêtements de son neko. Puis, ne prêtant pas plus d'attention aux blessures superficielles qu'aux blessures importantes, Nao s'assit violemment sur lui, ses jambes de part et d'autre du corps endolori de sa proie. Le triomphe illuminait son visage, un sourire au bout de ses lèvres. Trêve de mots depuis bien longtemps, bien trop longtemps ... D'une main dominatrice elle releva le menton du neko vers elle, son regard perçant le sien.

"Ne me traite plus jamais comme une catin. Il n'y aura pas de prochaine fois. Dis moi ton nom et essayes de te lever, ou de ramper, ce n'est pas mon problème"

Elle le toisa et finit par se lever, et sans se retourner se dirigea vers sa voiture, qui luisait au soleil. Puis s'adossant avec ammusement surson véhicule goûta pleinement à la mauvaise fortune de l'homme.

Ryuuga s'attendait évidemment à être puni mais pas de cette façon, il ne comprit pas ce qui se passait autour de lui avant de sentir une douleur aux jambes puis des coups partout sur son corps. Il reçut ensuite une série de baffes venant accentuer la douleur qu'il avait déja aux joues, il ne sentait plus son corps, il ne sentait plus que la douleur et un liquide chaud couler de sa bouche, elle ne l'avait vraiment pas loupé cette fois, il était couvert de bleu, à terre avec une joue entaillée de l'intérieur. Il sentit ensuite sa maitresse s'assoir sur lui mais n'avait plus la force de la repousser, chacun de ses muscles le faisait souffrir atrocement et maintenant il en était sûr, ses paroles n'étaient pas des paroles en l'air.
Quand elle se releva le néko essaya de respirer mais avec le collier si serré y arrivait avec beaucoup de mal ce qui ne faisait qu'amplifier sa douleur. Il voulut se relever mais ses muscles le faisait trop souffrir, il avança donc à moitié debout jusqu'à la voiture de sa maitresse avant de rentrer dedans et de s'assoir pour son plus grand bonheur.

Je suis désolé, pardonnez moi maitresse Naoko. Je m'appel Ryuuga et sachez que je ne recommencerais plus...

Il avait articulé ses mots avec beaucoup de difficulté mais il devait le faire sous peine de souffrir encore plus. Il décida que à partir de ce moment il lui obéirait et ne serait plus insolent comme il l'avait été. Le néko posa sa tête en arrière et essaya tant bien que mal d'oublier la douleur mais elle était omniprésente et le sang continuait de couler à l'intérieur de sa joue. Il ne s'était jamais retrouvé dans cet état et ne voulait plus être à nouveau amoché comme il l'était, il serait docil quoiqu'elle face de lui de peur de subir une nouvelle fois ce traitement. Ryuuga n'osa même pas regarder sa maitresse, il ne voulait pas croiser son regard, tout ce qu'il voulait était dormir pour récupérer comme il pouvait de ses inombrables blessures.

Je vais vous obéir mais par pitié, ne recommencez plus...

A moitié debout, il se traina jusqu'à la voiture et s'assit sur l'un des sièges dans un soupir de soulagement. Il sembla l'implorer et Nao en fut heureuse, elle venait donc de l'apprivoiser et la tâche qui semblait un exploit au début s'était rêvélée particulièrement ardue. Mais ses excuses étaient plates et elle lui pardonna, le laissant indécis un instant en gardant sa réponse pour les instants suivants. Articulés avec beaucoup de difficulté, elle comprit tout de même qu'il regrettait amèrement ses actes. Naoko était une femme menaçante, pas du genre à faire des promesses à ceux qui l'avaient provoqués mais cependant elle opinna.

"Si tu fais attention à ce que tu dis, plus rien de la sorte ne se reproduira. Si tu es sage bien entendu ...Mais cela ne tient qu'à toi. Que tu m'implores, que tu pleures ou que tu gemisses, si j'ai essuyé une insulte, je serais sans pitié. Clair ?"

Naoko s'arrêta devant une maison bordée d'une allée verdoyante où s'entremêlaient des rosiers aux couleurs diverses. Après avoir gravit les trois marches, et introduit la clef, elle poussa le battant de la porte qui s'ouvrit sur un hall lumineux d'où émanait une bonne odeur de sucrée. Elle laissa tout de même la porte entrouverte pour que le neko puisse s'y introduire, lui indiquant de même sorte la salle de bain où il devait se rendre pour désinfecter ses blessures et soigner ses plaies, les bandages étaient de rigueur !

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