En rentrant des boutiques [pv Aido]

Cette journée, qui avait plutot bien commencé, ne se terminait pas aussi bien qu'Akira l'avait prévu, car des choses exceptionnelles s'étaient passées, et ce n'étaient certainement pas des choses quotidiennes, comme la pluie qui se met à tomber soudainement. En parlant de pluie, Akira flaira la présence d'humidité superflue dans l'air, alors que le soleil brillait ecnore aux éclats, cependant au loin on pouvait distinguer des nuages légèrelent gris qui commençaient à recouvrir les cumulus. Elle augmenta la cadence de ses pas et dépassa rapidement Aido. Voyant que celui-ci ne se décidait pas à se bouger, elle le tira délicatement par la manche et continua sa marche rapide. En très peu de temps, les deux personnes arrivèrent enfin dans le quartier aisé où habitait le jeune homme. Enfin, pas vraiment "jeune" aux yeux d'Akira, elle n'avait que quatorze printemps, mais cela ne l'empêchait pas de l'aimer. Akira sut retrouver la rue où elle habitait avec son maitre, puis la demeure, toujours aussi splendide, aussi grande, aussi distinguée par sa classe.

Elle passa machinalement sa main dans sa poche pour prendre les clés. C'était une habitude qu'elle avait prise au temps où elle vivait avec sa mère, car elle avait le droit de sortir de chez elle et d'y rentrer quand bon lui semblait, ainsi sa mère lui avait confié une copie des clés de la maison.
Elle fut surprise de trouver des clés dans sa poche. Elle les sortit et les inséra dans la serrure, puis elle tourna et le grillage s'ouvrit. Elle réalisa alors que c'était normal qu'elle avait les clés, puisque cette vaste demeure devenait bientôt en partie la sienne. Elle ouvrit le grillage et traversa le terrain d'entrée, dans lequel se reposait Elisa, allongée sur une chaise. Elisa était la nourrice d'Aido. Elle regarda les jeunes gens et leur fit un charmant sourire. Akira ne sut que faire: le rendre ou ne pas le rendre? Elle fit quand même un sourire amical et franc à la femme. Elle avait pris la décision de sympathiser avec elle.

Puis, en attendant que son maitre donne le cadeau à sa nourrice, Akira entra dans la maison et courut vers le jardin. Une fois dedans, elle s'assit sur une chaise et regarda le ciel. Les nuages gris cachaient le soleil. Une goutte tomba, puis une deuxième. Il commença à pleuvoir, mais Akira ne rentrait pas. C'était fait exprès. Elle enfouit sa tête entre ses mains, et posa ses coudes sur ses genoux. Une larme roula, puis deux. Akira ne savait pourquoi, elle ne voulait pas inquiéter son maitre, qu'elle aimait tant. Heureusement, ses larmes n'étaient pas visibles. Grâce à la pluie.

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Cette fois-ci, ce fût Akira qui le guidait, il n'avait pas très conscient de ses actes et se laissait traîner comme un enfant par Aki. Ils arrivèrent finalement à la demeure, où ils découvrirent Elisa allongée sur une chaise devant la porte d'entrée...La neko salue rapidement la nourrice avant de s'éclipser dans la maison; Aido, lui, restait, il voulait parler à Elisa. Il lui tendit le paquet, qui fut bien acceuillie et remerciée par Elisa. Il était la seule personne à pouvoir lui offrir des cadeaux, cela le rendait vraiment heureux. Ils discutèrent durant un bon moment, quand, quelques goutelettes d'eau qui finirent en grosse gouttes tombèrent... Ils se dépéchèrent d'entrer, et aussitôt à l'intérieur, on leut tendit des serviettes propres. Elisa prit congé et alla à ses occupations; Aido chercha Akira et ne le trouva qu'au bout de cinq minutes. Elle était assise sur une chaise et pleurait...encore...

Il resta derrière la neko et se tut, ne sachant que faire, se demandant pourquoi pleurait-elle autant ? N'était-elle pas heureuse ? Que voulait-elle de plus ?

- A...Aki ? Il ne voyait pas son visage, toutefois sa triste fut bien évidente. - Qu'y a t-il ?...Tu ne te sens pas bien ?

Il s'approcha prudemment d'elle et lui tendit la serviette qu'on lui avait donné tantôt. Il mit une main sur la tête de la neko, signe de réconfort et se força à sourire, pour qu'elle sache qu'il était là... Il ne pouvait cependant tout comprendre, elle pleurait beaucoup trop, et sans lui donner de bonnes raisons, depuis qu'ils se sont rencontrés, elle ne cessait de pleurer. Elle était la seule personne qui n'ait jamais autant pleuré . Il préfèrait son sourire, celui qui le soutenait et qui le rendait heureux. Il détestait les larmes...

- Dis-moi, pourquoi pleures-tu ? ...Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Ou alors, es-tu malade ? ...

A présent, ils étaient complètement trempés, comme des rats. La pluie ne cessait de tomber, le ciel s'assombrissait, le magnifique soleil fut vaincu et balayé par les nuages gris...

Il se mit face à elle, un genou à terre, tel un chevalier au pied d'une princesse. Ses mains se plaquèrent sur les joues de la jeune fille et lentement , il s'empara de son visage pour le rapprocher du sien et....recula d'un pas. Ce n'était peut-être pas la bonne solution pour l'aider. Il se leva et rentra à l'intérieur...jetant un dernier coup d'oeil à la neko.

- Tu ferais mieux de rentrer, tu sera malade Aki !

Alors que la jeune néko pleurait, elle entendit Aido l'appeler et lui demander si elle ne se sentait pas bien. Elle articula d'une voix faible:

"Je..."

Elle ne bougea pas de sa position mais elle sentit son maitre s'approcher d'elle, elle entrevit une serviette devant elle. Elle la prit dans ses mains et ressentit la chaleur d'Aido, ce qui lui fit du bien. Lorsque son maitre posa la main sur sa tête elle faillit sursauter mais se rattrapa rapidement, elle émit un petit ronronnement de plaisir. Elle pleurait beaucoup, un peu trop peut-être, mais elle faisait cela pour ne pas s'évanouir à nouveau. Des fois, pleurer l'empêchait de tomber dans les pommes, mais cette fois elle pleurait pour de bon, sans savoir pourquoi. Que voulait-elle de plus? Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle? Aido lui demanda alors pourquoi elle pleurait. Elle releva la tête, regarda Aido avec des yeux mornes et secoua rapidement la tête.

"Je ne sais pas..."

Elle voyait qu'Aido était tout trempé, il devait avoir froid... Par contre, elle ne sentait rien, elle était un peu habituée à ce genre de situation. C'est alors qu'elle le vit s'agenouiller de vant, son coeur eut un sursaut lorsqu'il plaqua ses mains sur son visage. Elles étaient douces, mais glacées, pourtant Akira ressentit de la chaleur. Il approcha la tête d'Akira vers la sienne, Akira sentait son coeur battre la chamade, elle ne s'attendait pas à ça. Il allait peut-être l'embrasser, certes, mais elle ne savait dire si c'était par amour ou simplement dans le but de la réconforter. Cette question eut une réponse lorsqu'Aido recula et se leva. Il entra dans la maison, et appela sa néko pour lui demander de rentrer. Akira regarda au loin et murmura:

"Non... ce n'est pas grave..."

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Ainsi donc, Aki était incapable de lui founir une bonne excuse, par moment, il se disait que les femmes étaient bien trop émotives et vulnérables faces aux situations. Il s'embêtait à essayer de les cerner sans vraiment de succès, cela faisait déjà bien longtemps qu'il s'était retenu de les comprendre, les laissant à leur peine. Si tel est le désir d'Akira, il l'accepterait, si elle ne voulait rien lui dire, alors il n'insisterait pas. Il entra dans la maison et se prépara pour la douche...

L'eau chaude lui faisait du bien, elle coulait sur tout son corps, il se sentait plus détendu et moins stressé. Le jeune maître resta sous l'eau durant quelques temps avant de sortir et de s'habiller. Il déscendit ensuite les escaliers et vint dans la cuisine, ne sachant ce qu'était devenue Aki. Il n'avait rien à lui dire, ne comprenant rien à ses sentiments , ni ses réactions. Elle devait avoir de la peine et pourtant, il avait tout fait pour lui faire plaisir, Peut-être qu'elle désirait autre chose de sa part ou alors regrettait-elle certaine chose...

Il n'était que 15 h de l'après-midi, malgré sa journée de pause, les évennements passés ne lui donnaient guère envie d'en profiter, il alla donc au sous-sols, qu'il avait reconstruit pour en faire une grande pièce de travail. Il vint dans son bureau qui était strictement interdit aux autres, s'installa sur sa chaise habituelle et commença à tapoter sur le clavier de son ordinateur.

Dans ces moment de solitude, il ne pensait à rien d'autre que son boulot... On Toqua à la porte et ce fût la voix d'Elisa qui le réveilla, se rendant compte qu'il avait fini par s'endormir devant l'écran. La jeune femme entra, accompagnée de son habituel sourire, et lui apporta un thé... Tout se passait de manière plutôt calme et habituelle... Rien n'avait changé...

Il se demandait ce qu'allait devenir Akira, dehors, il pleuvait toujours, n'était-elle pas rentrée ? Qu'avait-elle au juste , Le déteste-elle ? Il voulait tellement le savoir. Finalement, il remonta au premier étage et revint dans la cuisine où il avait tenté de faire cuire quelques oeufs .

- Aki ? cria t-il, se demandant où se trouvait la Neko... Tu vas bien ?

Akira vit son maitre entrer dans la maison et monter les escaliers. Elle avait froid, dehors. Il pleuvait à verse, et elle était trempée de la tête au pied. Pourtant, ce n'était pas dans ses habitudes de ressentir le froid et là, elle avait vraiment froid, ce qui signifiait qu'elle devait s'abriter. Elle se leva et décida de retourner dans sa chambre.

Une fois dedans, elle jeta un coup d'oeil dans le placard, encore vide la veille, et y vit pusieurs vêtements. Elle décida de se choisisr des vêtements à mettre pour le soir, pour apparaitre autrement devant son cher maitre. Elle les essaya un à un, se regardant à chaque fois attentivement devant la glace, puis essayant un autre, et se regardant à nouveau devant la glace. De temps à autre elle jetait un coup d'oeil à la pendule, réalisant alors qu'elle était là depuis plus d'une heure, elle se demandait alors ce que faisait son maitre. Soudain, alors qu'elle venait d'enlever une robe, elle l'entendit l'appeler, elle ne savait pas ce qu'il voulait mais s'il l'appelait, c'était bien pour une raison ou pour une autre, et cela signifiait aussi qu'il voulait la voir très rapidement. Elle resta en sous-vêtements, n'ayant pas le temps d'enfiler quelque chose et sortit de sa chambre, elle dévala les escaliers et le trouva dans la cuisine, elle s'approcha de lui, ne se préoccupant pas de la tenue putot provocante dans laquelle elle était, et lui dit:

"Je suis là, Aido! Que voulez-vous?"

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Le Thé fait par la servante était délicieux, il n'aimait pas du tout ce goût amer, pourtant, depuis qu'elle avait eut l'idée d'y mettre un peu de sucre contrairement aux règles, il le trouva de meilleur goût et ne pouvait plus s'en passer... Cependant, alors que les goûtes pénétrèrent à l'intérieur de sa gorge, il les cracha tel un dragon, un jet d'eau sortit à une folle vitesse de sa bouche... Il avait recraché toutes les goûtes...choqué...

Il n'en revenait pas, il crut faire un rêve ou déliré, il dut cligner plusieurs fois les yeux en une seconde pour s'appercevoir de la réalité. Il resta bouché bée, alors qu'il riait avec la servante qui lui préparait son déssert, le silence s'installa dans la pièce et la jeune femme disparut derrière une porte la menant dans les caves...

- Euh...Je....J'aimerais que tu...t'habilles ^^' !

Il eut comme un sentiment d'embaras et se mit à rougir légèrement. puis il finit par se retourner, dos à Akira. Il prit la serviette de bain qu'il avait utilisé après la douche et qu'il avait laissé par mégarde dans la cuisine et la lança à la neko. Peut-être était-ce normal pour elle d'être dans une telle tenue, mais pour lui, cela était très embarassant .

Il soupira, quelle journée bizarre, il avait eu son compte de suprise, mais que va t-il se passer après ?... Il se retourna enfin quand la jeune fille fut enveloppée dans la serviette...

- Je voulais juste savoir où tu étais ^^ ! Tu peux aller te reposer si tu veux ...

Le jeune maître dut finalement laissé son déssert et repartit au salon, un peu gêné du comportement d'Aki...quoiqu'elle était très jolie et paraissait plus détendue, au moins cela prouvait son aisance envers cette maison. Après ces mésaventures, il remonta au deuxième étage et vint dans sa chambre, il s'allongea au lit et fixa le plafond... Il s'est pasé tellement de chose aujourd'hui, il se retrouva bouleversé... Ses sentiments se retrouvèrent changés et il avait une autre vision des choses...Tout cela à cause d'elle... Mais, il était content du résultat.

[déso du retard... >< >< pour me faire pardonner je vais faire un post où quelque chose se passe... o_0]

Akira regarda Aido lui tendre une serviette alors qu'elle était en sous-vêtements, lui demandant de s'habiller. Elle le regarda, une déception ainsi que de la surprise pouvaient être vus à travers ses yeux. Elle prit la serviette et la passa autour de son corps, les oreilles repliées, en signe de soumission. Elle ne comprenait pas Aido, pourquoi était-il gêné devant une fille en sous-vêtements? N'avait-il jamais vu une fille en bikini? Elle rabaissa ses oreilles en signe de tristesse. Elle remarqua qu'il était devenu un peu rouge. Alors qu'il partait, la jeune neko enleva sa serviette pour de nouveau se retrouver en sous-vêtements, la jeta à côté et le suivit discrètement, non pas qu'elle voulait l'espionner, mais elle voulait lui demander quelque chose...

Elle le suivit jusqu'à sa chambre sans se faire remarquer, elle se cacha légèrement lorsque celui-ci ouvrit la porte. Puis, elle remarqua qu'il avait laissé la porte ouverte, elle se dit que c'était son unique chance. Elle entra dans la chambre à la grande surprise d'Aido, le vit allongé sur son lit. Elle courut vers lui et elle-même surprise, elle "sauta" sur le lit et se mit à quattre pattes sur Aido.

"Pourquoi... pourquoi êtes-vous gêné devant moi? Qu'ai-je de plus ou de moins que ces filles sur la plage en bikini?"

Elle n'avait aucune idée perverse en se mettant à quattre pattes sur Aido, loin de là... Elle ne savait même pas ce qui l'avait poussée à faire cela. Elle n'était point habituée à se comporter ainsi envers un garçon, ou plutôt, un homme. Elle le fixa intensément avec des yeux expressifs, puis elle se pencha lentement pour l'embrasser, mais à mi-chemin ses lèvres changèrent de direction et elle posa un petit baiser sur son front.

"Aido..."

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Choqué, il voulut se dégager, seulement, son corps ne bougeait pas, ne voulait pas bouger. Il restait donc allongé, face à Aki qui était à quatre pattes sur lui. C'était la première fois qu'ils étaient aussi proche physiquement. A cette soudaine surprise, aucun réflexe ne fut assez bon pour le tirer de là, jamais il n'avait pu perdre le contrôle, c'était toujours lui qui avait les choses en mains. Il n'y avait qu'elle pour lui faire perdre " la tête ". Il ne sut quoi dire, quand elle embrassa son front, une sorte de courant électrique lui parccouru le corps tout entier. Il virait au rouge tomate. Qu'allait-elle faire ? Il se sentait vraiment gêné, pour être franc, il n'avais jamais vu de fille aussi..." ouverte " . Elle était allée à se mettre en sous-vêtement et la voici qui était complètement sur lui. Et sa question sonnait bizarre, cherchait-elle à lui plaire en lui montrant son corps ? Voulait-elle lui prouver quelque chose ? D'une Akira timidement réservée, elle s'était complètement transformée.

- Et bien , je...Les filles en bikini sur la plage ? oO de quoi parles-tu ? Je ne regarde pas les filles en bikini ...

Il se trouvait ridicule, ne sachant que dire, il voulait juste donner une simple explication. Ceci dit, elle était très jolie ainsi, il n'aurait jamais pu imaginer pouvoir la voir sous cette " forme ". Il sentait même sa respiration, elle était si proche... Il la fixa dans les yeux, soutenant son regard . Puis il lui sourit, restant de marbre, ne bougeant pas d'un pouce...Il avait reprit son teint normal et avait reprit son contrôle...

- Tu es bien plus belle que toutes ces filles ^^ !

Il mit une main sur la tête d'Akira et caressa ses cheveux, en un geste doux et réconfortant et se releva doucement, faisant bien attention à ce qu'Akira ne tomba pas, elle fut à présent assise sur ses jambes... Il avait de plus en plus de facilité à la toucher, lui qui prenait souvent les distances avec les autres...

- Ne t'inquiètes pas, je en regarderais que toi, après tout, tu es ma neko ^^ !

Lorsque son maitre lui fit un très joli compliment, Akira ne put s'empêcher de rougir. Elle tremblait légèrement, elle avait maintenant peur pour ce qu'elle venait de faire à Aido, allait-ce avoir des conséquences...? Elle sourit à son maitre lorsque celui-ci lui caressa les cheveux. Puis il se releva doucement, elle se retrouva ainsi assise sur ses jambes. Elle posa sa tête sur son torse et de ses mains, elle aggrippa légèrement la chemise d'Audo, en prenant bien garde de bien rentrer ses griffes. Il lui dit alors qu'il ne regarderait qu'elle, mais comment devait-elle prendre le sens de cette phrase? Elle était en ce moment en sous-vêtements, voulait-il la regarder? Elle fut épouvantée par cette idée, elle sursauta et prit la couverture, qu'elle mit sur le devant de son corps.

"Que... que voulez-vous dire?"

Sa mère lui répétait souvent qu'elle avait un corps de rêve pour les filles, et même des fois elle disait qu'elle était jalouse... Mais elle lui disait aussi que si les autres, notamment les hommes en abusaient, il fallait savoir se protéger. Mais peut-être qu'Aido ne voulait pas vraiment en abuser, peut-être qu'elle avait mal compris le sens des paroles de son maitre. Elle regarda son maitre, tenant la couverture devant son corps, se demandant ce qui allait se passer...

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Surprise, la jeune neko cacha son corps à l'aide de la couverture, elle avait mal interprêté ses paroles et crut qu'il allait vouloir abuser d'elle. Le jeune maître sourit, comme s'il n'y avait pas plus bonne blague, il tâta la tête d'Aki d'un geste doux et la fixa des yeux. Il n'avait jamais eu l'intention de lui faire quoique ce soit, et surtout pas avec son corps. Il ne s'imaginait pas faire des " cochonneries " comme le disaient ses parents à une jeune fille innocente. Mais qu'elle puisse douter de lui le décevait, il soupira et la déposa avec délicatesse sur le côté et se rallongea sur le lit.

- Je voulais dire que tu n'as pas besoin de te mettre dans de telles tenues pour que je puisse voir ta beauté !

C'était sa simple explication, il était vrai qu'il s'exprimait mal et ses paroles pouvaient porter à confusion; mais de là à imaginer qu'il puisse faire des choses déplacées... Bref, de toute façon, il ne sagissait que de " malentendus ". Il regarda le plafond comme absorbé par celui-ci, le blanc lui donnait l'impression de mourir à petit feu...c'était bizarre. Il avait vécu une rare journée qui se terminait d'une étrange façon... L'heure tournait, et le ciel s'assombrissait pour devenir complètement noir, il n'était pourtant que 17h.

On frappa à la porte, et ce fut Elisa qui entra, cette dernière lui apportait son thé habituel qu'elle déposa sur son bureau, elle lui sourit amicalement et sortit sans mot dire. Le jeune maître se leva du lit et alla s'asseoir sur sa chaise de bureau et commança son thé.

Il jetait des coups d'oeil à la neko et lui sourit, n'ayant pas grand chose à dire, il n'avait aucune conversation, rien ne venait dans son esprit.

Après avoir entendu les paroles de justification d'Aido, la néko eut un sursaut, croyait-il donc qu'elle s'était mise dans cette tenue exprès pour qu'il soit attiré? Ce n'était certainement pas son but! Elle serra ses mains.

"Mais... je ne me suis pas mise dans cette tenue dans ce but..."

Elle lâcha une des mains et se frotta les yeux, elle commençait à être fatiguée par cette journée débordante d'évènements. *Pourvu que tous les jours en compagnie d'Aido ne se passeront pas comme ça!*, pensa-t-elle. Elle s'allongea à côté de son maitre et s'apprêta à lui parler lorsqu'Elisa entra et déposa une tasse sur le bureau d'Aido, et repartit en faisant un sourire amical à Aido. La néko la regardait avec des yeux au regard assuré et lumineux, elle éprouvait de la sympathie à son égard. Elle se retourna et ragarda Aido qui commençait à boire son thé.

"Dites, Aido,..."

De nouveau, ses paroles furent interrompues par l'arrivée d'une domestique, qui n'était autre que Sairen. Elle entra et ouvrit la bouche pour parler, mais s'arrêta, son regard surpris se posa sur Aido puis sur Akira, qui était allongée dans le lit, toujours en sous-vêtements. Elle balbutia:

"Ah... euh... je suis désolée..."

Elle rougit et sortit en hâte de la pièce. Keira qui s'était retournée pour la regarder en souriant amicalement se leva du lit et sortit de la pièce pour rejoindre Sairen. Celle-ci était encore toute rouge et lui dit:

"Non, je... je suis désolée, je ne pensais pas que vous deux, vous... en tous cas, bravo Aki..."
"Mais ce n'est pas ce que tu crois!"
"Je sais très bien... euh... pourquoi tu dis ça, les gens disent toujours ça après avoir... euh... on a besoin de moi à la cusine!"

La domestique fit un clin d'oeil à Akira et partit en courant. Akira la regarda, ébahie, et secoua la tête en soupirant. Qu'est-ce qu'elle s'imaginait? Aido et elle-même n'étaient pas ce genre de personnes! Enfin, du moins c'était ce qu'elle pensait. Elle revint dans la chambre et s'assit sur le lit.

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Le malentendu dissipé, du moins c'était ce qu'espérait Aido, qui ne voulait pas qu'on le prenne pour un pervers. Akira revint s'asseoir sur le lit. Ils restèrent pendant une minute silencieux et calme, n'écoutant rien d'autre que les chants d'oiseaux à travers la fenêtre de sa chambre, la pièce était très grande,il y avait des meubles de grandes marques et un lit en baldaquin, style tipique des maisons de riche. Cette chambre appartenait en réalité à son oncle, qu'il avait tenu à se l'approprier, il ne l'avait pas changé et l'avait laissé telle qu'elle était; cette chambre reflettait l'image de son parrain.

A vrai dire, la richesse, n'était pas aussi important pour lui, même s'il aimait vivre dans la bourgeoisie, ce n'était qu'une habitude de son enfance qui a été une des plus belle. Aujourd'hui, on ne pouvait savoir qu'elle était son but, Aido lui-même se questionnait...

- Que voulais-tu me dire ?

Il se souvint qu'elle était sur le point de lui parler quand la servant entra...

Aujourd'hui encore, le seul but qu'il avait était de rendre heureuse et d'aider une neko qu'il avait adopté d'une animalerie, il ne savait rien d'elle encore, et pourtant ils se sont très vite rapprochés. D'habitude, c'était lui qui faisait le premier pas, mais ce n'était que pour tromper, jamais il n'avait exprimer ses véritables sentiments. Il ne savait que trahir et tromper ces femmes innocentes qui étaient charmés par ses belles paroles...Tout ceci était mal, il le savait mais cela consistait au boulot... Il ne regrettait pas non plus de les voirs trompé, dans son boulot, rien n'était plus important que l'escroquerie, il n'avait jamais tenu compte des sentiments de ces femmes... Et dire qu'aujourd'hui, une seule était à ses côtés lui disant qu'elle aimait.... Au fond, il n'arrivait toujours pas à le croire...

La question d'Aido lui rappela qu'elle voulait lui dire quelque chose, mais quoi? La néko ne s'en souvenait plus du tout. Elle réfléchit pendant un moment, et s'allongea sur le lit, l'odeur si parfaite de son maitre y était encore, ce qui l'aida à recouvrir sa mémoire.

"Ah oui, euh... eh bien, quel genre de personne êtes-vous, Aido?"

Il pouvait être un voleur ou un premier ministre, elle s'en fichait, elle continuerait à l'aimer. Mais tout ce qu'elle voulait, c'était le connaitre un peu plus...

[déso manque d'inspi ><]

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La question était directe et simple, cela venait à dire " racontes-moi ta vie " . Il ne sut s'il fallait tout dire ou seulement ce qu'il juge bon d'avouer... Jamais on ne lui avait demandé de se " confesser " ainsi, même ses amis n'osaient aller aussi loin; mais il ne s'était pas énervé, car c'était bien Akira qui lui avait posé la question... Il réfléchit quelques instants ...

Dire qu'il était un escroc, qu'il aime tromper et s'amuser des réactions des autres, qu'il a failli tuer pas mal de monde et qu'il a ruiné plus d'une centaine de famille n'était pas très plaisant à entendre et à avouer... Mais c'était ce qu'il était , une mauvaise personne...On pouvait tout à fait paraître gentil mais être en réalité un méchant. Il ne voudrait pas effrayer la jeune demoiselle innocente qui prendrait la fuite dès la minute où il aurait terminé son récit...

Mais il était temps qu'il lui dise qui il est vraiment, après cela, elle ne le verra certainement plus comme avant.

- Je...suis une mauvaise personne, Aki ^^ ! Tu sais, le genre qui fait du mal aux autres pour leur propre bien...Je...En réalité j'escroque les riches pour les ruiner....

Il n'avait jamais dit où passait la moitié des sommes d'argent qu'il receuillait, il s'était réservé une moitié pour lui-meme et avait envoyé l'autre moitié quelques parts où personne ne pourra le prendre, çà , c'était son petit secret que personne ne connaîtra jamais...

- J'ai mené une vie d'escroc depuis des années et aujourd'hui encore je suis toujours un malfrats... Puis , moi-même je ne suis pas quelqu'un de bien tu sais, je suis peut-être aimable d'apparence, mais tu es loin d'imaginer ce que je suis caapble de faire aux autres...

Il n'était pas vraiment engoissé, Aido avait apprit à garder son calme quand on voulait l'insulter ou bien le tuer, il savait qu'Akira ne fera rien d'aussi stupide...

- Et toi, quelle genre de personne es-tu ?

Akira écoutait les paroles que débitait son maitre, elle ne s'imaginait pas du tout qu'il était ce genre de personne, il était si gentil avec elle. Elle n'arrivait pas à y croire, c'était tellement invraisemblable. Et en plus, il réussissait à garder son calme, ce qui étonnait beaucoup Akira. Il lui posa alors la même question, la jeune néko ne sut quoi répondre, elle n'arriverait jamais à garder son calme. Son coeur battait comme s'il allait exploser.

"Ano... je... j'ai grandi... aux côtés... de ma... ma mère... depuis ma petite... petite enfance... et j'ai eu... peu de sen... non, peu de con... contact avec... les humains, et... encore.... encore moins avec des... des hommes... et je suis... très... très faible... et ensuite... non, j'arrête, c'est un véritable supplice! Gomennasai, Aido-sama!"

Elle reprit son calme petit à petit et regarda son maitre, qu'est-ce qu'il allait penser d'elle après ce discours raté? Elle ajouta:

"Aido... si vous êtes vraiment une personne qui fait du mal aux autres, pourquoi ne pas vous en prendre à moi plutot, après tout, je suis moins précieuse que tous ces gens, je ne suis qu'une néko!"

Elle baissa honteusement la tête et replia ses oreilles, en signe de soumission. Elle n'était qu'un néko, c'était sur. Son identité n'irait jamais plus loin que celle d'une esclave, elle devait l'avouer, ce n'était que la pure vérité.

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Pourquoi ne s'en prenait-il pas à elle ? La raison était pourtant toute simple, parce qu'elle était déjà " à lui " elle n'avait plus rien à perdre, Aido travaillait pour détruire ceux qui possédaient des choses, il les ruinait . De plus, il ne voulait pas la faire souffrir, il ne pouvait pas.

Elle ne trouvait pas le courage de tous lui raconter, tant pis, il en restera là, n'insistant pas, il savait que les filles avaient beaucoup de mal à s'exprimer quand il s'agit de leur souffrances du passé. Elle se comporte comme une petite fille fragile et se montrait vulnérable, comment pourrait-il lui faire du mal ?

- Je n'ai pas envie de te faire souffir, je sais que tu me trouve injuste à faire du mal aux autres, mais c'est ce qu'ils méritent... Parcontre toi, jamais je ne te ferais souffrir , Aki !

Aido était une des rares personnes à avoir choisit " le mauvais camp " Il reconnaissait ses erreurs, mais il ne pouvait arrêter ce boulot qui lui tenait à coeur, après tout, on l'avait formé dur pour ce qu'il est devenu aujourd'hui, il a vécu et travaillé dur ces derniers temps pour devenir aussi bon menteur et escroc. Il était né pour escroquer et détruire.

Peut-être que l'idée de vivre avec un malfrat affrayait la neko, même si elle dit l'aimer, découvrir sa vraie nature aurait été un choc pour elle, savoir que son maître est un escroc n'était pas une bonne surprise... Elle s'attendait peut-être à ce qu'il soit plus normal . Toute cette maison n'est que mensonge aussi, car pour bien vivre comme il le fait aujourd'hui, il a fallu qu'il escroque les gens, il vit en dépend de la mort des autres... Il était horrible.

- Je comprend que cela t'effraie, il n'est jamais trop tard pour fuir, je te laisserais partir si tu le veux.

Akira fut surprise par la proposition d'Aido, comment pouvait-il penser cela? Pourquoi aurait-elle envie de partir? Si ce la se passait vraiment, si vraiment elle devait partir, elle préférerait mourir ou marcher sur du verre brisé.

"Jamais, pour rien au monde, je ne vous quitterai Aido!... Sauf si... sauf si vous en avez marre de moi! Je vous aime Aido, et je n'arrêterai que quand la Terre se brisera en deux!"

Elle se leva lentement, s'approcha d'Aido et passa ses mains autour de son cou, qu'elle caressa tendrement, comme... comme une bonne épouse se comporterait envers son mari. Puis, lentement, elle se pencha, prit la tête de son maitre d'une de ses douces mains et la dirigea lentement face à elle. Elle approcha son visage du sien, et déposa ses lèvres sur celles d'Aido, qui étaient si douces, si chalereuses. Les lèvres restèrent en contact pendant plusieurs secondes, puis avec regret, les lèvres de la néko repartirent comme elles étaient venues.

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Paroles réconfortantes qui le fit sourire, malgré tous, elle voulait rester à ses côtés, de sa voix si décidée , elle venait de soulager son coeur, il ne pouvait pas se passer d'elle, peut-être qu'un jour, elle le fera changer et pourrait-il l'aimer autant qu'elle semble l'être. Il voulait l'aimer, elle et personne d'autre, si un jour, il était prêt à cela, ce sera elle qu'il choisirait. La jeune fille vint près de lui, et délicatement l'embrassa d'une manière toute à fait féminine, il sentait son coeur battre la chamade à chaque baiser... Elle était si douce et enivrante.

- Merci de rester à mes côtés, je m'occuperais de toi et je ne te décevrais pas , promis !

Il avait envie qu'elle croit en lui, il voulait qu'elle se confie et compte sur lui, désormais il avait trouvé une chose précieuse à son coeur, qu'il voudrait protéger et garder à tout jamais. Aido changeait petit à petit, et évoluait...Il devenait plus humains et mature.

Il lui sourit, heureux qu'elle soit à ses côtés, comme un geste habituel, il mit une main sur le crâne d'Aki et lui caressa les cheveux, il aimait la toucher, lui qui détestait cela....

Comment une femme pouvait-elle avoir autant d'effet sur un homme ? Quelque part il était honteux d'admettre qu'elle apaisait son coeur, c'était le role des femmes.

De plus, il semblerait qu'ils aient de plus en plus de facilité au contact physique, elle l'embrassait aussi aisément qu'elle lui disait " bonjour ", aucune gêne, juste de l'amour et tendresse. Il ressentait pour la première fois des sentiments dans un baiser...

- Tu devrais aller t'habiller ^^, tu pourrais attraper froid !

Alors que l'heure tournait, le ciel s'assombrissait de plus en plus, quand la nuit prenait place au jour, Aido se sentit fatigué, épuisé, de plus la journée a été bien mouvementée. Il se passera de dîner... Le jeune maître alla au lit, ne prenant même pas la peine de se changer, il s'allongea et ferma les yeux...

- Je ne mangerais pas ce soir, alors inutile de m'attendre, va manger, Aki et Bonne nuit ^^!

Akira baissa la tête. Tout ce qu'Aido trouvait à lui dire après l'avoir embrassée, c'était lui conseiller de s'habillér et de lui annoncer qu'il ne dînerait pas, elle était déçue par le manque de romantisme du jeune maitre. Mais en même temps, elle ne la blâmait pas, tous les hommes étaient comme ça, sauf qu'ils n'étaient pas forcément aussi gentils qu'Aido.

"Bonne nuit, Aido, et à demain!"

Elle le regarda tendrement une dernière fois, allongé sur le lit, avant de sortir de la pièce et de descendre les escaliers... Elle s'arrêta en plein milieu, se demandant pourquoi elle les descendait. Après cette journée extraordinaire débordante d'événements, elle était un peu fatiguée, et n'avait pas très faim.

Elle retourna dans sa chambre et vit le désordre de vêtements qu'il y avait. Elle mit un peu d'ordre et décida finalement de dormir en sous-vêtements, de toute façon elle ne craignerait rien sous la couverture. Elle s'allongea sur son lit douillet et ne tarda pas à s'endormir.

Dans la nuit, Akira n'arrêtait pas de gigoter, la sueur perlait sur son joli petit front. Sa respiration était bizarre et elle plissait les yeux de temps à autre. Elle faisait des cachemars. Des cauchemars pire que tous ceux qu'elle avait eus.

Elle se réveilla en sursaut. C'était déjà l'aube. Elle se leva en sueur, son coeur battait encore à tout rompre. Quelle terrible nuit c'était! Elle prit un vêtement au hasard et l'enfila. En se dirigeant vers la porte de sa chambre, elle se vit dans le miroir. C'était une robe bleu ciel assez courte, avec de la dentelle noire au ras du décolleté en V. Elle la trouvait très jolie, de toute façon, même si elle était trop voyante, elle aurait eu la flemme d'aller se changer.

Elle descendit donc les escaliers, et ne s'arrêta pas en plien milieu cette fois-ci. Elle entendait des bruits de vaisselle provenant de la cuisine. Sairen et toutes les autres - elle ne savait même pas combien elles étaient - étaient déjà levées. Elle jeta un coup d'oeil dans le salon, elle y vit Elisa, lovée au fond d'un canapé, en train de lire un magazine. La femme remarqua la présence de la néko, elle la regarda et lui sourit amicalement. Akira lui rendit ce sourire, puis elle traversa la cuisine et se rendit dans le jardin. Une fois dedans, elle prit une chaise et s'assit, admirant la fin du lever du soleil.

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La jeune neko lui accorda sa solitude et partit en lui souhaitant une bonne nuit. N'ayant plus de force et se sentant lasse, il soupira une énième fois, et fixa une fois de plus le plafond blanc et vide. Se remémorant des bons moments passés avec son oncle et sa famille, et se souvenant aussi que tout ceci était du passé et que maintenant la mort et la prison avait receuillie sa famille. A cette pensée d'emprisonnement, il voulut passer à autre chose, et ce fût l'image de la petite Akira qui lui venait en mémoire. Il repassait surtout la première fois qu'elle l'avait embrassé, c'était embarassant et si amusant... Ils ne se connaissaient que depuis deux jours et leur relation semble être bien avancée.

Le jeune maître fini par s'endormir, le sourire au lèvre, comme à son habitude, Aido le rêvait pas, il avait apprit à vider sa tête pour ne pas faire de rêve stupide durant son sommeil, petit, il avait été proie à de terribles cauchemards qu'on lui apprit enfin à fermer son esprit.

Le lendemain, se levant de bonne heure, il alla prendre sa douche et prit son petit-déjeuné qu'il souhaitait prendre au lit, Elisa s'occupait delui tout comme les autres domestiques, il s'habilla et descendit en bas. Cherchant Aki des yeux, il ne la trouva qu'au bout d'une dizaine de minutes, assise sur une chaise dans le jardin à admirer le soleil levant. Souriant, il vint vers elle.

- Bonjour, Aki as-tu bien dormis ?

Puis, on lui apporta une chaise, il s'y assoit et admira le soleil aux côtés de la jeune neko. On aurait pu les prendre pour un jeune ocuple marié, qui comme chaque matin venait admirer le paysage, qui aurait cru que leur relaion se limitait au maître/neko.

[comment fais-tu pour toujours faire des posts aussi longs??? 0_0]

Akira sursauta lorsqu'elle entendit une voix masculine, pourtant qu'elle aurait reconnue parmi plein d'autres puisque c'était celle d'Aido... Elle se retourna vers lui et lui sourit, il était toujours aussi beau, aussi bien bâti, et aussi élégant.

"Très bien, Aido, et vous?"

Elle savait qu'elle mentait, mais elle s'en aurait voulu d'avoir dit la vérité car elle ne voulait pas qu'Aido s'inquiète trop pour elle. Il avait déjà apparemment beaucoup d'ennuis, alors mieux ne valait pas qu'Akira en rajoute, sinon il regretterait certainement de l'avoir achetée.

Elle croisa lentement ses doigts sur ses genoux et regarda le ciel, qui était si beau, beaucoup trop beau même. Mais ce jour-là, elle préférerait en profiter chez elle. La journée précédente avait été mouvementée, alors mieux valait qu'elle se repose un peu. Son maitre et elle se connaissaient à peine depuis deux jours, déjà elle avait des sentiments pour lui... C'était donc cela, le coup de foudre. Elle en avait déjà entendu parler mais ne croyait pas que cela puisse arriver chez elle. Et pourtant, il y avait encore deux jours, elle était la Neko attendant impatiemment dans une cage de l'animalerie, et maintenant la voilà, à côté de celui qu'elle aimait depuis à peine un jour.

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[ je ne voudrais pas te décevoir, et je me dis qu'il faut que j'essaie d'inventer n'importe quoi ^^ ]

La neko sursauta puis lui sourit en répondant de bonne humeur. Elle était toujours la même, depuis hier, elle n'avait plus pleurer car à peine sortit de l'animalerie, la neko s'était mise à pleurer sans cesser de souffrir, il la vit sourire et prendre ses aises avec sa nouvelle vie. D'une simple petite fille enfermée au fond d'une cage, elle était devenue une jeune fille de famille riche, vivant aux côtés de son maître. Elle était telle Cendrillon qui aurait traversé difficiles épreuves pour enfin parvenir à rencontrer son prince charmant. Quoique la vie qu'elle menait à présent n'était pas aussi belle qu'un conte de fée.

C'est ainsi qu'il la voyait, une princesse, innocente et charmante. Il lui sourit à son tour et acquieça pour lui répondre.

La journée s'anonçait magnifique, si elle restait belle sans fnir en pluie et orage, l'hiver perdurait toujours et malgré le magnifique temps, il faisait encore très froid. Le jeune maître finit par se lever de sa chaise et rentra à l'intérieur, ne supportant pas le froid.

- Entres Aki, tu n'as pas froid ? .

Aujourd'hui encore, il décidait de sécher le boulot, malgré l'importance qu'il accordait à son travail, il avait décidé de prendre soin d'Aki, qui après la nuit d'hier le laissait encore perplexe concernant son passé. Il vint s'asseoir au canapé et s'allongea de tout son long, les domestiques ne montraient aucun signe de vie, elles étaient toujours bien cachées et apparaissaient toujours comme par magie et sur commande.

- As-tu envie de faire quelque chose de spéciale aujourd'hui, Aki ?

[ah non, là c'est moi qui me force pour ne pas TE décevoir!! ^^ Et puis même s'il est court ce n'est pas grave ^^]

Alors que les yeux de la Neko était attirés comme des aimants par le beau ciel bleu dans lequel le soleil était en train de se lever, elle entendit son maitre rentrer dans la demeure, qui était belle et élégante comme toujours. Il lui proposa d'entrer à l'intérieur, la Neko préférait rester dehors et respirer ainsi l'air frais du petit matin. Elle se tourna vers lui.

"Le froid n'est pas un problème pour moi! Mais si je reste dehors, nous aurons du mal à échanger des paroles!"

Ces répliques, elle les avait presque criées. Car si elle parlait normalement, Aido n'aurait pas pu l'entendre, cela en raison de la distance qui les séparait.

Elle se leva donc, et entra dans le salon, elle vit son maitre tranquilement allongé sur le canapé, n'était-il pas trop insousciant? Et d'abord, pourquoi n'allait-il pas travailler, comme tous ces humains qui se croient importants? Elle s'approcha lentement de lui, et lui demanda donc:

"Aido, pourquoi... pourquoi est-ce que vous n'allez pas travailler? Je sais me débrouiller toute seule vous savez?"

Elle ne voulait pas qu'il prenne mal cette dernière phrase. Elle ne voulait pas du tout le chasser de la demeure, loin de là... C'était de la simple curiosité.

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Alors qu'il demeurait allongé à écouter le silence matinal, la jeune neko fit son entrée en lui disant ne pas craindre le froid. Elle lui dit ensuite qu'elle était capable de se débrouiller seule, il le savait, il ne l'avait jamais prit pour une gamine; malgré ses airs de petite fille, Aido avait comprit qu'elle était indépendante et débrouillarde. Ceci dit, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle aurait besoin de lui, une nouvelle vie doit démarrer avec de bonnes bases, il voulait lui tenir compagnie pour les premiers jours, mais il semblerait qu'elle voyait les choses autrement, n'ayant pas besoin de son soutient.

De plus, même s'il paraissait calme et posé, son travail l'inquiétait , être escroc n'était pas de tout repos, car il doit veiller à ne faire aucune erreur, puis la police était toujours à ses trousses. C'était peut-être en restant aux côtés de la neko qu'il la mettrait en danger. En cas d'urgence, les domestqiues savent très bien ce qu'elles devaient faire. Cette demeure avait pas mal changé depuis l'amménagement d'Aido, il avait créer une sorte de secte, qui entrainait les domestiques de cette maison. Du coup, elles se retrouvent toutes impliquées dans ses plans.

- Tu as raison, je m'inquiétais un peu trop pour toi, dans ce cas, je vais y aller ! Sois prudente si jamais tu sors ^^ !

Il se leva du canapé et descendit les escaliers qui le menait aux sous-sols, son lieu de travail favoris. Il ouvrit l'unique porte sur laquelle les mots " Accès Interdit" étaient gravés sur une planche en bois accroché à la porte. Il entra dans la grande pièce, bien amménagée par une décoration simple et modeste, des murs en brique, un grand bureau et tout un matériel nécessaire au patron des lieux. On se croirait dans un film de James Bond. Aido s'installa sur la chaise face à son bureau et comme par magie, tous les écrans présent dans la pièce s'allumèrent .

Il commença à tapoter à toute vitesse sur son clavier, oubliant tout le reste.

[dsl pour le petit retard, problèmes de connexion... -_-"]

Akira regarda son maitre partir de la pièce après lui avoir dit d'être prudente si elle sortait. Elle acquiésa intérieurement. Mais elle pensait que c'était quand même dommage qu'il soit parti si vite. Elle avait envie de rester encore un peu avec lui. Mais bon, c'était peu probable, après ce qu'elle lui avait dit. En même temps, elle avait une envie folle de le suivre pour découvrir où il travaillait. Mais elle se ravisa: "la curiosité est un vilain défaut", comme on le dit si bien.

Elle soupira, et attendit un moment, assise sur le canapé. Rien de spécial ne se passa. Elle s'ennuya très rapidement et voulait à présent profiter pleinement de sa journée, même si elle était fatiguée. Alors, elle décida d'aller se balader dans la ville. Elle irait peut-être aux sources thermales pour se baigner... Elle n'en savait rien pour l'instant. Mais elle ne saura certainement sur place.

Une fois sa décision à partir prise, elle se leva lentement, et prit un post-it et un stylo. Elle se rassit, et écrivit lentement quelques lettre dessus, de son écriture la plus lisible, pour lui prévenir de son absence.

"Parti pour balade en vile. Aki."

Puis, elle déposa le tout sur la table basse et se leva en s'étirant. Elle franchit la porte d'entrée, jeta un dernier coup d'oeil à l'intérieur de la maison et se dirigea vers le portail. Une fois à sa hauteur, elle la franchit et prit le soin de la refermer derrière elle.

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